Dossier

La maladie résiduelle

La détection de la maladie résiduelle prend une place prépondérante dans la prédiction du devenir des patients atteints de myélome multiple. Lorsqu'elle repose sur la recherche des plasmocytes myélomateux, elle est actuellement effectuée par des techniques de cytométrie en flux ou de séquençage haut débit. La tomographie par émission de positons complète ces informations en recherchant des foyers tumoraux focaux ou extramédullaires à l'issue du traitement. Ces différentes stratégies, leurs avantages et inconvénients, ainsi que leur valeur pronostique, sont évoqués dans cette revue.


Depuis le début des années 2000, la prise en charge du myélome multiple (MM) a drastiquement changé, avec une complète refonte des stratégies de première ligne, qui associent désormais des triplettes thérapeutiques à base d'inhibiteurs du protéasome, d'IMiD (Immunomodulating Drugs) et de dexaméthasone en induction, suivies d'une consolidation par autogreffe chez les sujets éligibles (1-2). Ces progrès thérapeutiques associés à une amélioration des soins de support ont conduit à une nette amélioration des données de survie chez les patients (3). De fait, il a été constaté une…

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Liens d'intérêt

B. Hébraud et M.C. Béné n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.