Dossier

Maladies auto-immunes : lupus et sclérodermie systémique

  • Une proportion non négligeable de patients lupiques présente des troubles cognitifs. Cela pourrait être en rapport avec des anomalies de la connectivité fonctionnelle du cerveau, liées à un défaut de ­perméabilité de la barrière hématoencéphalique.
  • La diminution des doses d'hydroxychloroquine, ou leur arrêt, augmente le risque de poussée lupique, même si les patients sont en rémission lors de la modification.
  • L'utilisation d'une dose d'hydroxychloroquine inférieure à 400 mg/j augmente le risque de poussée lupique. Cela est problématique chez les patients de moins de 80 kg, car il est désormais recommandé de donner 5 mg/kg/j.
  • La voclosporine confirme son effet “adjuvant” du mycophénolate mofétil après 30 mois de traitement. On se méfiera du risque d'hypertension et de néphropathie secondaire.
  • Le rituximab semble efficace sur l'atteinte cutanée de patients japonais atteints de sclérodermie systémique.

Le congrès ACR 2021 n'a pas témoigné de grandes avancées, issues de grands essais thérapeutiques industriels, mais la recherche académique reste intense et fournit de nombreuses informations utiles pour la prise en charge de nos patients atteints de maladies auto-immunes ­systémiques rares.Que se passe-t-il dans le cerveau de nos patients lupiques ayant des troubles cognitifs ?Les troubles cognitifs sont la manifestation la plus fréquente du lupus érythémateux systémique neuropsychiatrique, ou neurolupus, mais les mécanismes responsables restent mal compris. L'équipe de John Hanly a précédemment…

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Liens d'intérêt

C. Richez déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie, Amgen, AstraZeneca, Biogen, BMS, Celltrion, Galapagos, GSK, Lilly, MSD, Mylan, Novartis et Pfizer.