Dossier

Maladies auto-immunes : lupus systémique et syndrome de Gougerot-Sjögren

  • L'hydroxychloroquine diminue le risque de récurrence de bloc auriculoventriculaire congénital chez les patientes à risque.
  • L'obinutuzumab, qui cible le CD20, semble efficace dans la néphrite lupique, surtout à la 76e semaine.
  • Deux études de phase III sur l'anifrolumab suggèrent son efficacité clinique dans le lupus systémique, même si l'une d'entre elles ne le démontre que via ses critères secondaires.
  • Le ianalumab, qui cible le récepteur BAFF à la surface des lymphocytes B, diminue significativement l'activité de la maladie dans le syndrome de Gougerot-Sjögren.
  • En revanche, le tocilizumab n'apporte aucun bénéfice clinique chez les patients atteints du syndrome de Gougerot-Sjögren.

Plusieurs essais thérapeutiques de phases II et III dédiés au lupus systémique et au syndrome de Gougerot-Sjögren ont été présentés au cours de cet ACR. Comme d'habitude, nous en avons encore appris un peu plus sur l'hydroxychloroquine. Certaines molécules biologiques semblent n'avoir jamais été aussi près d'être disponibles, notamment dans le lupus systémique. D'autres rejoindront le clan des désillusions et ne seront probablement jamais disponibles dans ces indications. L'hydroxychloroquine en prévention du bloc de conduction : une solution ?L'étude PATCH (Preventive Approach to Congenital Heart…

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Liens d'intérêt

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