Mise au point

Microsaignements cérébraux et utilisation des traitements en neurologie vasculaire

  • Les microsaignements cérébraux sont présents chez 5 % des sujets âgés sains, 1/3 des patients aux antécédents d'AVC ischémique et 2/3 des patients aux antécédents d'AVC hémorragique.
  • Le nombre et la localisation des microsaignements sont de plus en plus souvent intégrés aux décisions thérapeutiques en neurologie vasculaire. Il reste fondamental de clairement distinguer le poids de données issues d'essais thérapeutiques randomisés de celui de données observationnelles.
  • Les microsaignements sont souvent considérés comme des marqueurs exclusifs du risque hémorragique, mais leur présence est aussi associée à une augmentation du risque d'AVC ischémique aussi bien en prévention primaire que chez les patients aux antécédents d'AVC.

Les microsaignements (MS) sont visibles en IRM en T2 écho de gradient ou en susceptibilité magnétique. Il s'agit de vides de signal locaux, de petite taille, avec un diamètre inférieur à 5 voire 10 mm, liés dans la plupart des cas à des dépôts d'hémosidérine. La définition précise des MS et leurs diagnostics différentiels ont fait l'objet d'un consensus international (les critères STRIVE). La présence de MS sur une IRM cérébrale est un phénomène fréquent. Leur prévalence est d'environ 5% chez les sujets âgés en population générale et peut dépasser 50% chez les patients aux antécédents d'AVC,…

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