Cas clinique

Une neuropathie optique : oui, mais laquelle ?

Une femme, âgée de 47 ans, est adressée pour une névrite optique antérieure (avec oedème papillaire) unilatérale qui ne s'est pas améliorée malgré un traitement par corticoïdes intraveineux de 3 jours . Elle se plaint d'une baisse visuelle de l'oeil gauche qui est apparue en quelques jours il y a 4 mois, et ne s'est pas améliorée. Elle décrit une “pression” périorbitaire sans véritable douleur. Une IRM cérébrale sans et avec produit de contraste avec IRM orbitaire montre un hypersignal périventriculaire sans prise de contraste, ni cérébrale ni du nerf optique. La ponction lombaire est normale. Les anticorps anti-NMO sont négatifs. Le diagnostic de sclérose en plaques est suggéré, et la patiente, très inquiète, demande un deuxième avis.


Au moment de la baisse visuelle, l'acuité visuelle était de 10/10 P1 à droite et de 5/10 P4 à gauche. La vision des couleurs était très modérément perturbée à gauche, avec 12 cartes d'Ishihara sur 14 vues correctement. Il y avait un déficit du réflexe pupillaire afférent gauche. Au fond d'oeil, le rapport excavation/papille était inférieur à 0,1 dans les 2 yeux , et un oedème papillaire modéré était présent à gauche. Le champ visuel montrait un déficit altitudinal inférieur à gauche et était normal à droite.

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