Rétrospective et Perspective

Nouveautés en oncogériatrie en 2017

  • Au vu de la grande hétérogénéité clinique dans la population âgée, il est indispensable de rechercher les facteurs de fragilité liés à l'âge et de ne pas prendre en compte l'âge chronologique seul.
  • Une évaluation gériatrique couplée aux critères oncologiques traditionnels permet une évaluation plus fine en termes de pronostic et de tolérance aux traitements.
  • Bien que la plupart des nouvelles molécules semblent avoir une efficacité similaire, la toxicité paraît avoir un impact plus important dans cette population, ce qui doit amener à une certaine prudence.

L'amélioration de la prise en charge des sujets âgés atteints d'un cancer est, depuis 2008, l'un des axes de travail des différents Plans cancer, qui ont notamment conduit à la création des unités de coordination en oncogériatrie. Une des difficultés retrouvées sur le terrain est le manque de données existantes dans cette population, du fait notamment d'un manque d'inclusions dans les études pivots ou de l'absence d'études spécifiques dédiées aux personnes âgées, nécessitant d'extrapoler les données des patients plus jeunes et/ou présentant peu de comorbidités pour les appliquer aux personnes…

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Liens d'intérêt

M. Bringuier, R. Geiss, G. Rochette De Lempdes, F. Rollot déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. 

É. Brain déclare avoir des liens d’intérêts avec Téva (Cephalon), HalioDX (Qiagen/Ipsogen), Amgen (soutiens de recherche), Hospira, Janssen, Roche, Pfizer, AstraZeneca, Celgene, OBI Pharma, Puma, Clinigen (conseils, boards et interventions dans des symposiums).