Mise au point

Nutrition et cancer : pourquoi intervenir avant 5 % de perte de poids ?

  • En oncologie médicale, chez les patients, une perte pondérale de 5 % par rapport au poids habituel est un facteur de mauvais pronostic (augmentation de la morbidité et de la mortalité).
  • De nombreuses études démontrent que, au cours de la radiothérapie et de la radiochimiothérapie, une prise en charge diététique active reposant sur le conseil diététique permet d'améliorer le pronostic des malades.
  • Au cours des radiochimiothérapies pour cancers des voies aérodigestives supérieures, la mise en place prophylactique d'une gastrostomie est associée à un meilleur pronostic pour le patient et est recommandée.
  • En chirurgie, la prise en charge nutritionnelle préopératoire est recommandée chez les patients non dénutris qui doivent bénéficier d'une chirurgie majeure, et la réalimentation rapide après l'opération est associée à une réduction des complications infectieuses et de la mortalité.

L'une des premières conséquences cliniques de la dénutrition au cours du cancer est la perte de poids. Elle justifie le plus souvent une intervention nutritionnelle, mais quel seuil de perte de poids retenir pour déclencher cette prise en charge ? Dans cet article, nous aborderons 5 points : la prévalence de la dénutrition selon le seuil de perte pondérale, les conséquences de la dénutrition selon le seuil de perte de poids, la prise en charge précoce par voie orale à l'aide de conseils diététiques, la prise en charge précoce par voie entérale par gastrostomie prophylactique au cours des cancers…

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Liens d'intérêt

X. Hébuterne déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie, Arkopharma, Baxter, Ferring, Fresenius Kabi, Janssen, MSD, Nutricia, Sangamo, Takeda, Tillotts.