Les infections neuroméningées sont caractérisées par une importante morbimortalité, et leur diagnostic étiologique constitue un véritable défi pour les cliniciens et les microbiologistes. Jusque dans les années 1990 et l'utilisation large des outils de biologie moléculaire, les méthodes de microbiologie dites “classiques” constituaient la norme avec des mises en culture prolongée et un examen direct par coloration de Gram (dont la sensibilité reste faible) pour les bactéries et des cultures pour les virus. Ces techniques sont souvent mises à mal par l'utilisation empirique fréquente d'anti-infectieux…
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Q. Le Hingrat et G. Péan de Ponfilly déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.