Dossier

Un polyparasitisme au retour d'Afrique centrale ne doit pas faire oublier la loase

  • Monsieur M., un homme de 28 ans originaire du Cameroun et arrivé en France depuis 2 ans, consulte son médecin traitant pour des symptômes cutanés et digestifs faisant découvrir plusieurs infections parasitaires potentiellement responsables d'hyperéosinophilie. Après un traitement anti­parasitaire, il développe des complications neurologiques justifiant une recherche étiologique ciblée.

ObservationLe patient, âgé de 28 ans, est reçu en consultation par son médecin généraliste dans le sud de la France pour un prurit nocturne, prédominant au niveau des mains, évoluant depuis 2 semaines. Il est originaire d'Ebolowa, au sud du Cameroun, a suivi des études d'ingénierie à Yaoundé à partir de ses 20 ans, puis obtenu une bourse d'étude pour une thèse de sciences pour laquelle il est en France depuis 2 ans. Il n'a pas d'antécédents médicochirurgicaux particuliers, en dehors d'une appendicectomie dans l'enfance, de plusieurs épisodes d'accès palustres simples, et d'une schistosomiase urinaire…

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C. Boullé et C.B. Chesnais déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.