Dossier

Prise en charge spécifique des patients atteints de cancer du pancréas avec mutation des gènes BRCA1/2

  • Avec l'efficacité croissante des nouvelles associations de chimiothérapie dans les cancers du pancréas métastatique, des traitements de maintenance sont maintenant envisageables lorsque la tumeur a pu être contrôlée par le traitement d'induction. La présence d'une mutation germinale du gène BRCA1 ou 2 rend les cancers du pancréas plus sensibles aux platines. L'étude POLO a montré qu'un inhibiteur de PARP pouvait également être efficace en maintenance. Cette première démonstration de l'intérêt d'une thérapie ciblée en phase III dans une petite sous-population des patients atteints de ce cancer soulève des espoirs, mais aussi de nouvelles questions.

L'adénocarcinome du pancréas a une résistance bien connue à la chimiothérapie, en particulier du fait de la présence de mutations qui concernent principalement les gènes KRAS, TP53, SMAD4 et CDKN2A [1]. Les progrès du traitement par chimiothérapie des adénocarcinomes du pancréas (AP) métastatique avec les associations FOLFIRINOX (5-fluoro­uracil, irinotécan et oxali­platine) et gemcitabine + nab-paclitaxel permettent de contrôler l'évolution tumorale, parfois de façon durable, chez un nombre croissant de malades [2]. Dès lors, des traitements de maintenance peuvent être utilisés après 4 à 6 mois…

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Liens d'intérêt

S. El Kurdi et E. Colle déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

A. Ulusakarya et I. Hadj‑Naceur déclarent avoir des liens d’intérêts avec AstraZeneca.

P. Hammel déclare avoir des liens d’intérêts avec AstraZeneca, Celgene, Erythec, Fibrogen, Halozyme, Ipsen, Novartis, Pfizer, Servier et Vect-Horus (consultant ou orateur).