Cas clinique

Pseudoprogression péricardique sous immunothérapie ciblant PD-L1

Les immunothérapies ont montré un bénéfice clinique incontestable, avec des réponses parfois prolongées. Ces traitements au mode d'action innovant (cibler l'environnement tumoral plutôt que la tumeur elle-même) sont associés à des profils de réponse et de toxicité très différents de ce qui est habituellement observé avec les chimiothérapies. Leur administration nécessite donc une certaine vigilance de la part des cliniciens, d'autant plus que leur utilisation, seuls ou en combinaison, va augmenter à l'avenir.


M. A.S., âgé de 48 ans, fumeur actif (45 paquets-années), a comme antécédent un syndrome dépressif traité. À la suite de l'apparition d'une toux persistante, un scanner est réalisé en octobre 2015, qui montre une opacité du lobe supérieur gauche associée à de multiples adénopathies médiastinales et à 2 métastases cérébrales (figure 1). Il s'agit d'un adénocarcinome bronchique avec mutation de KRAS. Le patient bénéficie dans un premier temps d'une radiothérapie cérébrale, puis une chimiothérapie première par carboplatine et paclitaxel est instaurée. Devant la progression pulmonaire après 4 cures,…

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Liens d'intérêt

C. Domblides déclare avoir des liens d’intérêts avec Pierre Fabre, Pfizer, AstraZeneca (congrès).

F. Chomy déclare avoir des liens d’intérêts avec AstraZeneca, MSD, Roche (boards) ; AstraZeneca, Bayer, MSD, Roche (essais cliniques) ; AstraZeneca (congrès).

M. Kind et S. Le Moulec déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.