Dossier

Que proposer à un patient atteint de carcinome hépatocellulaire après l'échec du sorafénib ?

Le diagnostic du CHC étant souvent tardif, seuls les traitements systémiques sont indiqués. Alors que la chimiothérapie cytotoxique est inefficace, les thérapies ciblées antiangiogéniques ont démontré leur efficacité, avec le sorafénib ou le lenvatinib en 1re ligne, et le régorafénib, le cabozantinib ou le ramucirumab en 2e ligne. Depuis peu, alors que l'immunothérapie n'est pas suffisamment efficace en monothérapie, sa combinaison avec les antiangiogéniques, et plus particulièrement la combinaison atézolizumab + bévacizumab, a démontré sa supériorité par rapport au sorafénib, et va devenir le traitement de référence de 1re ligne systémique. De nombreux espoirs sont fondés sur d'autres combinaisons d'immunothérapie.


Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est un problème majeur de santé publique à l'échelon mondial ; il figure parmi les plus fréquentes causes de décès par cancer. Malheureusement, le diagnostic est souvent tardif, lorsque la tumeur a déjà envahi les structures veineuses portales ou sus-­hépatiques, ou s'est disséminée sous forme de métastases ganglionnaires ou viscérales. On parle alors de CHC “avancé”, selon la classification de Barcelone. Seules les thérapies systémiques ont une place démontrée dans la stratégie thérapeutique des CHC avancés [1]. La chimiothérapie cytotoxique et l'hormonothérapie…

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Liens d'intérêt

P. Merle déclare avoir des liens d’intérêts avec Bayer, Ipsen, Exelixis, Onxeo, Lilly, Eisai, Roche, BMS, Merck et AstraZeneca.