Dossier

Radiothérapie stéréotaxique pour la prise en charge des CBNPC de stade précoce

  • La radiothérapie stéréotaxique (RTS) est une technique permettant d'administrer de fortes doses par fraction en peu de fractions (généralement 3 à 8) avec une conformation presque parfaite entre la dose administrée et le volume cible, et une forte chute de dose au-delà de la lésion.
  • La RTS a prouvé sa supériorité sur la radiothérapie conventionnelle chez les patients porteurs d'un cancer bronchique non à petites cellules de stade précoce (T1T2N0M0), non opérables, avec, dans cette population, des taux de contrôle local et de survie globale à 3 ans de l'ordre de 90 et 60 %, respectivement.
  • Le taux de toxicité associé à la RTS est très faible dès lors que l'on adapte le schéma de dose selon la topographie de la lésion (tumeur périphérique versus centrale ou proche de la paroi). Les tumeurs ultracentrales (au contact des structures médiastinales) nécessitent néanmoins une prudence particulière.
  • Chez les patients opérables, le standard reste la chirurgie, mais le positionnement de la RTS devra être précisé car ses résultats sont prometteurs.
  • Le suivi après RTS par TDM ou TEP au FDG nécessite un niveau de qualification élevé afin de distinguer les modifications habituelles postradiques d'une suspicion de récidive locale.

La chirurgie est le traitement standard pour les patients opérables porteurs d'un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) de stade précoce (T1T2N0M0). La lobectomie associée à un curage ganglionnaire médiastinal est le geste de référence [1], et obtient des taux de survie globale (SG) et de survie sans récidive à 5 ans de respectivement 55 à 72 % et 58 à 77 % [2].Néanmoins, environ 20 % des patients porteurs d'un CBNPC de stade précoce présentent des comorbidités, essentiellement respiratoires, qui ne permettent pas d'envisager une résection chirurgicale. Chez ces patients, l'alternative…

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J. Khalifa déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.