Dossier

Résultats et facteurs pronostiques des luxations postérieures de l'épaule

  • La prise en charge des patients présentant une instabilité de l'épaule volontaire relève du traitement fonctionnel. Ces patients ne doivent jamais être opérés.
  • Pour les patients présentant une instabilité de l'épaule involontaire, la supériorité du traitement chirurgical sur le traitement médical est indiscutable.
  • La chirurgie est justifiée pour les patients volontaires devenus involontaires.
  • Les butées sont privilégiées s'il existe une lésion osseuse glénoïdienne.
  • Le bon candidat pour une retente capsulaire et une réinsertion labrale par arthroscopie est un homme jeune (< 30 ans), sportif, avec une forme involontaire, hyperlaxe ou non, avec ou sans lésion de glène.
  • Le profil des patients ayant un succès chirurgical correspond à celui des patients présentant des lésions anatomiques à l'imagerie, sans lésion cartilagineuse et peu douloureux.

L'instabilité postérieure de l'épaule est rare, son incidence variant de 2 à 5 % (1, 2). Les difficultés de prise en charge relatives aux instabilités de l'épaule, particulièrement les formes postérieures, sont représentées par le profil des patients, la reconnaissance des formes cliniques et l'interprétation des différentes formes anatomiques. En 2016, la Société francophone d'arthroscopie a réalisé un symposium sur l'instabilité postérieure de l'épaule. Il s'agissait d'une étude multicentrique réalisée en métropole, constituée de 2 cohortes (1 prospective et 1 rétrospective). Cent quatre-vingt-huit…

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Liens d'intérêt

A. Godenèche et S. Roulet déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.