Dossier

Résultats des transplantations hépatiques à partir de donneurs décédés après arrêt circulatoire

Les transplantations hépatiques à partir de donneurs décédés après arrêt circulatoire de la catégorie Maastricht 2 sont possibles, mais se caractérisent par un risque de défaillance primitive du greffon dans 20 % des cas. Ce risque justifie une sélection des donneurs et des receveurs au prix d'une faible efficience pour les transplantations hépatiques et limite ces prélèvements et greffes à des centres spécialisés. Les résultats publiés des transplantations hépatiques à partir de donneurs décédés après arrêt circulatoire de la catégorie Maastricht 3 se caractérisent par des taux d'ischémie biliaires plus fréquents et une diminution de la survie des greffons à long terme. Les premiers résultats du protocole français des transplantations hépatiques avec des donneurs décédés après arrêt circulatoire de la catégorie Maastricht 3 sont encourageants. L'avènement des machines de perfusion pourrait améliorer l'efficience du prélèvement et la qualité des greffons des donneurs décédés après arrêt circulatoire des catégories Maastricht 2 et 3.


Le décalage entre le nombre de candidats à une transplantation hépatique (TH) et le nombre de greffons disponibles augmente depuis 10 ans. Il était de 1,7 à 1,8 % entre 2001 et 2006, puis s'est élevé régulièrement et était de 2,4 % en 2013, d'après les rapports annuels d'activité de l'Agence de la biomédecine(ABM). Cette demande croissante peut s'expliquer par les bons résultats des TH et par l'augmentation des indications de greffe pour les carcinomes hépato cellulaires (CHC). Au-delà de l'information au grand public en vue de la promotion du don d'organe,…

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