Dossier

Toxicité pulmonaire induite par les inhibiteurs des points de contrôle de l'immunité

  • Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID) surviennent généralement au cours des 2 ou 3 premiers mois de traitement, avec une incidence de 5 %.
  • Le diagnostic de PID associée aux inhibiteurs des points de contrôle de l'immunité est délicat, car les symptômes ne sont pas spécifiques ; un diagnostic différent peut lui être opposé. Le lavage bronchoalvéolaire et les biopsies pulmonaires perendoscopiques peuvent permettre d'affiner le diagnostic.
  • Il n'existe pas d'aspect radiologique spécifique : les lésions radiologiques sont diverses et variées.
  • La toxicité pulmonaire doit être reconnue et traitée le plus tôt possible, car elle peut être mortelle ; son traitement repose sur une corticothérapie.
  • La prise en charge de la PID nécessite une collaboration entre pneumologues, radiologues et oncologues.

Les inhibiteurs de inhibiteurs des points de contrôle de l'immunité (IPCI) représentent la dernière grande avancée en oncologie et offrent dorénavant de nouvelles possibilités de traitement de différents types de tumeurs solides avancées (1-3). Par conséquent, les IPCI seront prescrits dans une grande variété de cancers dans un avenir très proche. De fait, le nombre de patients exposés à ces nouvelles immunothérapies augmentera également, faisant du profil de toxicité une préoccupation majeure. Dans l'ensemble, les IPCI présentent un profil bénéfice/risque avantageux. Cependant, ils sont associés…

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Liens d'intérêt

M. Delaunay déclare avoir des liens d’intérêts avec MSD et Roche.

G. Prévot et S. Collot délcarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

J. Mazières déclare avoir des liens d’intérêts avec Roche, BMS, AstraZeneca, MSD et Pfizer.