Dossier

Traitement par paliers des rhinites allergiques et immunothérapie allergénique

  • Depuis près de 20 ans, le consensus ARIA (Allergic rhinitis and its impact on asthma) et ses mises à jour successives ont bien codifié les symptômes de la rhinite allergique, ses comorbidités, le risque d'asthme et sa gestion thérapeutique par paliers (accord professionnel).
  • Les symptômes intermittents légers (≤ 4 j/sem. et ≤ 4 sem. successives) nécessitent des anti-H1 par voie générale ou intra­nasale, les corticoÏdes intranasaux étant utiles en cas d'obstruction nasale (accord professionnel).
  • Les symptômes intermittents modérés à sévères (> 4 j/sem.et > 4 sem. successives) font surtout appel à un corticoÏde intranasal administré de façon continue pendant toute la durée de l'exposition allergénique (niveau de preuve A).
  • L'immunothérapie allergénique est indiquée si les symptômes de rhinites allergiques (RA) s'aggravent d'une année sur l'autre, non contrôlés par les traitements symptomatiques (niveau de preuve B).
  • L'ITSL remplace l'ITSC, facile (gouttes ou comprimés à délitement sublingual pour les pollens) et sûre (accord professionnel).

Il était admis naguère d'opposer 2 types de rhinites allergiques (RA) : les rhinites allergiques saisonnières (RAS), principalement dues aux pollens, et les rhinites allergiques perannuelles (RAP), surtout liées aux acariens de la poussière de maison (1). Toutefois, l'expérience clinique montrait que cette distinction pouvait être discutée car divers pollens sont présents dans l'atmosphère de décembre-janvier (cupressacées) jusqu'à septembre-octobre (arbres, graminées, composées, regain des graminées) [1]. Définition des rhinites allergiquesLes signes et symptômes…

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Liens d'intérêt

G. Dutau déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.