Dossier

Les tumeurs thymiques

  • La classification histopathologique des tumeurs épithéliales thymiques distingue 2 principaux types tumoraux : les thymomes et les carcinomes thymiques. L'évaluation de la résécabilité représente la 1re étape du traitement d'une tumeur thymique. En effet, la résection complète représente le facteur pronostique le plus constant et le plus significatif de la survie des patients. Si la résection complète semble possible d'emblée, la chirurgie représente la 1re étape du traitement, et est éventuellement complétée par une radiothérapie postopératoire. En cas de tumeur thymique non résécable, une biopsie préthérapeutique doit être effectuée à visée diagnostique. La stratégie de traitement repose sur une chimiothérapie d'induction suivie d'une résection chirurgicale ou d'une irradiation. Les patients restant non éligibles à un traitement focal reçoivent une chimiothérapie exclusive. Un réseau de soins national de centres experts sur les thymomes et carcinomes thymiques a été mis en place en 2012 : le réseau RYTHMIC. Plus de 3 000 cas ont été discutés dans le cadre des RCP organisées par le réseau.

Les tumeurs épithéliales thymiques sont des tumeurs rares, d'évolution et de pronostic variables [1] ; leur incidence est estimée entre 1,3 et 3,2 cas par million d'individus [1]. En France, entre 250 et 300 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. La prise en charge repose sur un faible nombre d'études, la plupart rétrospectives, avec un niveau de preuve limité. Un référentiel de prise en charge a été développé par le réseau RYTHMIC, réseau national dédié à la prise en charge et l'étude des tumeurs thymiques, mis en place par l'INCa. Cet article présente les principes de la prise en charge…

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Liens d'intérêt

N. Girard déclare avoir des liens d’intérêts avec AstraZeneca, BMS, ­Boehringer Ingelheim, MSD, Pfizer, Roche ­(advisory boards), ­AstraZeneca, BMS (crédits de recherche ­institutionnels), Amgen, AstraZeneca, BMS, ­Boehringer Ingelheim, Eli Lilly, MSD, Pfizer et Roche (symposiums).

C. Basse et B. Besse déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.