Dossier

Tumeurs urologiques

Pour les tumeurs urologiques, le congrès ESMO 2018 a été marqué dans les cancers de la prostate par les résultats des 2 études STAMPEDE, l'actualisation à 12 ans des données du GETUG 12, les données préliminaires génomiques et thérapeutiques des études TRITON 2 et 3 ainsi que celles du démembrement progressif de l'hétérogénéité tumorale des formes métastatiques. Dans les cancers du rein, la déception est venue des données de survie globale négatives de l'étude adjuvante ATLAS, qui a testé l'axitinib. Toutefois, dans les formes métastatiques, en traitement de première ligne, la combinaison de l'avélumab à l'axitinib s'est montrée significativement supérieure au sunitinib sur la survie sans progression, notamment dans la population PD-L1+. Différents profils génomiques devraient aider dans un proche avenir à mieux orienter les choix de première ligne entre antiangiogénique et immunothérapie. Dans les cancers urothéliaux, les premières données de l'étude KEYNOTE-057 avec le pembrolizumab dans les formes n'infiltrant pas le muscle, après échec du BCG, ouvrent de nouvelles perspectives de conservation de la vessie.


Cancer de la prostateRésultats à 12 ans de l'étude de phase III GETUG-12 dans les cancers de la prostate à haut risque (Fizazi K et al., abstr. 7910)L'étude GETUG-12 a randomisé 413 patients entre une suppression androgénique (SA) administrée pendant 3 ans seule (n = 206) ou associée à 4 cycles de docétaxel 70 mg/m2 + estramustine (DE) [n = 207]. Le haut risque était défini par la présence d'au moins 1 des critères suivants : T3 ou T4, PSA > 20 ­ng/­ml, pN+, score de Gleason ≥ 8. Tous les patients avaient un curage ganglionnaire pelvien de stadification.…

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Liens d'intérêt

P. Beuzeboc déclare avoir des liens d’intérêts avec Janssen, Astellas, Sanofi, Ipsen, MSD, BMS, Novartis et Roche.