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Retour à la SFO


Paris au mois de mai… ou comment le climat peut influencer favorablement l’humeur des participants aux congrès : même si l’on retrouve un Paris d’une propreté douteuse, que la porte Maillot est en travaux et que l’accès à la capitale n’est pas facilité par la grève de la SNCF, le soleil et la température nous ont semblé apporter un air léger, printanier à cette 124e Réunion de la Société française d’ophtalmologie (SFO).

Votre serviteur n’était pas allé à la SFO depuis une bonne vingtaine d’années. C’est certainement un tort car on y écoute des communications de bon niveau. En salle, les discussions apparaissent d’ailleurs plus animées, plus riches qu’autrefois. La mise en place du congrès doit beaucoup à l’énergie des organisateurs que nous remercions.

Avec Amélie Lecleire-Collet, Yacine Ailem et Jimmy Chammas nous avons eu le privilège de couvrir la SFO pour Edimark. L’absence de décalage horaire ou d’adaptation à la langue a évidemment facilité l’élaboration du Flash-infos que vous allez découvrir. Pourtant, contrairement à ce qui se passe pour les congrès européens ou américains, nous venons vers vous avec une certaine appréhension : la SFO, c’est d’abord votre congrès et nous avons besoin de toute votre indulgence concernant la sélection que nous avons opérée dans le très vaste programme des communications.

L’exercice d’une profession ce n’est pas seulement des compétences entretenues par l’assiduité aux congrès et réunions, c’est aussi un contexte économique et un environnement politique plus ou moins favorable. Les discussions sur Liste Off, les communications, plus nombreuses chaque année, sur l’intelligence artificielle révèlent souvent nos réserves sur l’évolution de l’ophtalmologie en France. Pourtant, ce dimanche matin, nous avons découvert la une du New York Times avec un article sur l’ophtalmologie dans des pays moins favorisés que le nôtre. On apprend que sur la planète plus d’un milliard de personnes ont besoin de lunettes pour leur travail et leur vie quotidienne, mais n’ont pas les moyens d’avoir un examen ophtalmologique, une prescription, ni même les quelques dollars qui permettraient d’acquérir une paire de lunettes (1, 2). L’article permet sûrement de relativiser nos réserves pour mieux profiter du congrès de la SFO et de Paris au mois de mai.

Nous vous souhaitons une bonne lecture !


Références

  1. www.nytimes.com/2018/05/05/health/glasses-developing-world-global-health.html
  2. www.thelancet.com/journals/langlo/article/PIIS2214-109X(17)30293-0/fulltext

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