Édition virtuelle, 3-5 octobre 2021
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Il est temps de nous quitter
J’aurais rêvé prononcer cette phrase. J’aurais rêvé partir à l’aéroport afin de prendre l’avion nous ramenant à Paris. J’aurais rêvé dire simplement “Rentrez bien et à bientôt !”. J’aurais rêvé parler dans l’avion qui nous ramène à Paris des soirées endiablées qui ont rythmé notre semaine. J’aurais rêvé porter un bagage plein de linge sale et le rapporter à la maison. Eh bien, tout cela n’arrivera pas ! Je vais vous avouer une chose toute bête. Je ne sais pas pour vous, mais moi je ne sais même pas quelle a été l’heure précise de la fin du congrès ! Une fin de congrès qui fait pschitt… Nous sommes restés chez nous et, finalement, l’UEG n’aura été qu’un webinar de plus. J’exagère à peine, mais le bilan concernant le format est pourtant sans appel. La qualité scientifique du congrès n’est pas remise en cause car, dans tous les domaines (même en dehors des MICI !), il y a eu de très beaux scoops. Bien entendu, le virtuel a ses avantages. Moins de fatigue, moins de courriels en retard à récupérer, plus de temps passé en famille. Mais, qui se rappellera de son UEGW 2021 ? On se souvient d’un congrès pour ses sessions scientifiques, mais aussi pour tout ce qui se passe après les sessions. Les moments de franche rigolade sont toujours ceux que l’on garde en mémoire lorsque l’on reparle d’un congrès. Je ne citerai pas de nom ni d’exemple car ils sont trop nombreux ! Je vous souhaite donc de passer la même journée que celle d’hier, mais avec quelques webinars en moins… Et à la question “Quand te reverrai-je, pays merveilleux ?” (voir Michel Blanc dans Les Bronzés font du ski, faisant rappel au premier éditorial pour ceux qui ont suivi), la réponse est malheureusement que nous ne l’avons jamais quitté !