Édition virtuelle, 3-5 octobre 2021
Envoyer à un confrère
Merci de saisir l’e-mail de votre confrère :
Le nombre de biothérapies préalables diminue aussi l’efficacité du risankizumab dans la maladie de Crohn
Cette étude post hoc de l’essai pivotal de phase III MOTIVATE (patients exposés à au moins une biothérapie) s’est intéressée à l’impact du nombre de biothérapies antérieures sur l’efficacité du risankizumab dans la maladie de Crohn. Les patients étaient randomisés en 3 bras de traitement (risankizumab 1 200 mg i.v., 600 mg i.v. ou du placebo). Le taux de rémission clinique à la semaine 12 était de 20,5 % sous placebo, 46,7 % sous rizankizumab 600 mg i.v. et 46,6 % sous rizankizumab 1200 mg i.v. chez les patients en échec d’une seule biothérapie (p < 0,001 par rapport au placebo), alors qu’il était de 19,2 % sous placebo, 38,5 % sous rizankizumab 600 mg i.v. et 35,0 % sous rizankizumab 1 200 mg i.v. chez les patients en échec d’au moins 2 biothérapies (p < 0,001 par rapport au placebo). Le taux de réponse endoscopique (baisse de 50 % du SES-CD) à la semaine 12 était de 15,9 % sous placebo, 36,0 % sous rizankizumab 600 mg i.v. et 44,3 % sous rizankizumab 1 200 mg i.v. chez les patients en échec d’une seule biothérapie (p < 0,001 par rapport au placebo), alors qu’il était de 7,1 % sous placebo, 22,2 % sous rizankizumab 600 mg i.v. et 25,5 % sous rizankizumab 1 200 mg i.v. chez les patients en échec d’au moins 2 biothérapies (p < 0,001 par rapport au placebo).
Le risankizumab est plus efficace que le placebo pour induire une rémission clinique et une réponse endoscopique chez les patients atteints de maladie de Crohn en échec de biothérapie, même si le nombre de biothérapies utilisées préalablement semble associé à une baisse de son efficacité.