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Quelles options en cas de réarrangement de ROS1 ? Épisode 3
Malgré la rareté des réarrangements de ROS1, et la disponibilité du crizotinib, du céritinib, du lorlatinib et bientôt de l’entrectinib, de nouveaux inhibiteurs de tyrosine kinase spécifiques sont en développement. Le ropotrectinib est un inhibiteur ROS1, TRK, et ALK ayant une activité inhibitrice sur ROS1 90 fois supérieure à celle du crizotinib, avec la possibilité d’une inhibition de la mutation de résistance G2032R.
Les données de l’essai TRIDENT-1 ont ainsi été rapportées, chez 30 patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules avec réarrangement de ROS1, 20 d’entre eux ayant été prétraités par inhibiteurs de tyrosine kinase. Chez ces patients, des réponses ont été observées chez 8 patients ; plus intéressant est le fait que les 4 patients porteurs de la mutation de résistance G2032R étaient répondeurs au traitement par repotrectinib. Le principal effet indésirable de ce traitement était les vertiges, observés chez 50 % des patients.
Conclusions de cette trilogie ROS1 (figure) : le crizotinib et l’entrectinib semblent plutôt représenter des options de première intention, avec des différences potentielles d’effiacité intra-tumorale ; le lorlatinib et le repotrectinib des options en situation de résistance acquise avec, pour ce dernier, la possibilité d’un ciblage de la mutation de résistance.