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Anti-TNF au long cours dans le psoriasis : des risques qu’il faut réviser à la baisse, sauf celui de tuberculose ?

D'après Puig L et al., abstr. D2T08.1C, actualisé

Mêlant expérience et jugements personnels aux données publiées ou issues des registres de surveillance, l’exposé du Prof. Puig sur l’utilisation d’anti-TNF au long cours ne pouvait pas prétendre à une parfaite rigueur objective (qui le pourrait ?...) mais invitait au bon sens sur quelques sujets où ni les recommandations officielles ni les données chiffrées ne répondent pleinement à nos interrogations. Ainsi, l’appréciation générale du risque infectieux lié à l’utilisation des anti-TNF au long cours, dépend finalement surtout du terrain et des éventuels traitements associés : les infections sont nettement plus fréquentes chez les patients atteints de polyarthrite que de psoriasis. Elles sont favorisées par l’association d’un immunosuppresseur comme le méthotrexate et d’une manière générale par les terrains « fragiles » comme les patients diabétiques ou cirrhotiques. A côté des infections communes telles que sinusites ou zona (pour ce dernier, l’augmentation du risque chez les patients psoriasiques traités par anti-TNF alpha ne lui paraissant pas significative, l’auteur ne recommande pas la vaccination anti-VZV), la question des mycobactéries mérite une attention particulière. Après les récentes publications de cas de tuberculose survenus en cours de traitement, deux messages sont essentiels : le premier est que la négativité du test de production de l’interféron (Quantiféron®) n’est pas une garantie absolue de l’absence de risque ; le second est que la tuberculose ne se déclare pas seulement en début de traitement. La surveillance clinique est donc nécessaire, centrée sur la recherche de sources de contage plus que sur la répétition des tests Quantiféron®.  D’autres risques ont été révisés à la baisse par l’auteur de la communication, en particulier celui de complications péri-opératoires, qui ne justifie pas, selon l’orateur, l’interruption systématique du traitement par adalimumab. 


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