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Quoi de neuf dans le carcinome de Merkel ?

D’après Brownell I et al., Session F060, actualisé

Le carcinome à cellules de Merkel (CCM) est une tumeur cutanée agressive rare.

Pendant ces cinq dernières années, son profil a complètement changé à cause de : 

  • sa fréquence plus élevée due à l’augmentation du nombre d’immunodéprimés, 
  • du vieillissement de la population
  • de l’effet des ultraviolets. 

Il a été découvert que le Merkel Cell Polyomavirus (MCPyV) était exprimé dans le génome de 80 % des tumeurs. Cette découverte a permis de développer la sérologie MCPyV qui reflète le pronostic et la croissance tumorale. Elle peut constituer un outil de surveillance après traitement. Ce test est disponible actuellement.

Sur le plan thérapeutique, l’arrivée de l’immunothérapie anti-PD-L1 (avélumab) ou anti-PD1 (pembrolizumab) a modifié le pronostic des formes métastatiques ou non opérables de ce cancer avec une efficacité, sans comparaison avec les schémas classiques chimiothérapie/radiothérapie. Des études testant ces molécules en adjuvant sont en cours. 

Bien qu’il s’agisse d’une étape importante, la majorité des patients traités par immunothérapie n’obtiennent pas de réponses durables. De plus, certains patients ne sont pas admissibles au traitement s'ils ont subi une greffe d'organe solide ou s'ils sont gravement immunodéprimés. Par conséquent, le développement de stratégies thérapeutiques supplémentaires reste nécessaire.

Plusieurs classes de médicaments ont été identifiées comme des «hits» potentiels pour le MCC, notamment des inhibiteurs de l’aurore kinase (AURK) dont l'efficacité in vivo est validée en utilisant des modèles de souris xénogreffées de MCC.

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