Études HAWK et HARRIER à 96 semaines : brolucizumab versus aflibercept
Ce sont 2 études prospectives, en double insu, multicentriques et randomisées qui avaient pour objectif de démontrer la non-infériorité du brolucizumab face à l’aflibercept dans le gain visuel à 1 et 2 ans. Dans l’étude HAWK (États-Unis), 2 dosages de brolucizumab étaient utilisés : 3 et 6 mg contre 2 mg d’aflibercept. Dans l’étude HARRIER (Europe), un seul dosage de brolucizumab était utilisé : 6 mg contre 2 mg d’aflibercept. Après une phase d’induction de 3 injections intravitréennes (IVT) mensuelles pour chaque groupe des 2 études, les patients étaient traités en q8w (tous les 2 mois) pour le groupe aflibercept et q12w (tous les 3 mois) pour le brolucizumab. Un ajustement du traitement en q8w était possible après la phase d’induction. Plus de 80 % des patients ont reçu le traitement complet à 2 ans. Dans les 2 études, le brolucizumab a démontré une non-infériorité face à l'aflibercept sur le gain visuel à la 16e semaine et à 1 an, puis cette non-infériorité est restée préservée jusqu’à la semaine 96. Il est à noter que ce résultat a été obtenu chez plus de 75 % des patients (80-82 % HAWK et 75 % HARRIER). En ce qui concerne l’épaisseur centrale rétinienne (ECR), le brolucizumab a montré une supériorité dans la réduction de l’ECR à la 16e semaine et à 1 an. Cette différence se maintenait jusqu’à la semaine 96 pour les 2 études.

Dans les 2 études, il y avait significativement moins de patients qui présentaient du liquide intra- ou sous-rétinien dans les groupes brolucizumab aux semaines 16, 48 et 96.

C’est le même constat concernant le liquide présent sous l’épithélium pigmentaire.

La tolérance générale et les effets indésirables oculaires du brolucizumab étaient comparables à ceux de l’aflibercept et en adéquation avec les autres traitements anti-VEGF.







