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Et si ASXL1 m’était conté ?

D’après Shanmuganathan N et al., abstr. 991 ; Ernst T et al., abstr. 1774, actualisés

Actuellement, il n’existe aucune recommandation pour la prescription d’une étude par NGS au diagnostic d’une leucémie myéloïde chronique (LMC) en phase chronique (PC). Cette position est-elle encore tenable ? 

L’équipe de S. Brandford avait déjà montré l’impact négatif d’une anomalie génétique associée (AGA) dans certaines situations, comme les transformations aiguës, ou bien au diagnostic chez des patients traités par imatinib.

L’analyse présentée cette année s’est appuyée sur 3 études australiennes de 1re ligne, rassemblant ainsi 515 patients au diagnostic d’une LMC en PC et traités soit par imatinib, ITK de 2e génération ou asciminib. Elle confirme la présence d’une AGA chez environ 20 % des patients, la mutation d’ASXL1 étant la plus fréquente (entre 6 et 9 % selon les études). La présence de la mutation ASXL1 est associée à un moindre taux de RMM, une survie sans résistance moins bonne et à un taux de mutation du domaine kinase d’ABL plus important. Le caractère péjoratif de cette mutation n’est pas gommé par l’asciminib seul.   

Nos collègues germaniques ont saisi l’opportunité de l’essai FASCINATION pour réaliser une analyse similaire. Cette étude a inclus 144 patients atteints de LMC EN PC au diagnostic. Les patients avaient été répartis en 4 cohortes non randomisées d’association asciminib et ITK (nilotinib, dasatinib et imatinib). Le critère de jugement était le taux de RM4 (BCR::ABL1 ≤ 0,01 % IS) à M12. 119 patients ont pu être explorés en NGS par un panel de 54 gènes “myéloïdes”. Chez 20 % d’entre eux a été retrouvé au moins une mutation additionnelle (ASXL1, ATRX, BCOR, BCORL 1, CBLB, CEBPA, CUX 1, DNMT3A, ETV6, IKZF 1, KDM6A, RAD21, STAG 2, TET 2, ZRSR2), dont 8 % de mutation ASXL1. La comparaison du taux de RM4 à M12 entre la cohorte de patients mutés et non mutés ne montre pas de différence significative laissant supposer qu’une stratégie d’association de traitement, inhibiteur compétitif d’ATP et inhibiteur allostérique, pourrait outrepasser le caractère péjoratif, notamment d’ASXL1.

Compte tenu du petit échantillon de patients mutés ASXL1, ces résultats doivent être pris avec précaution, mais il s’agit d’un signal positif. 


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