Inhibiteurs de Menin : un nouveau tout aussi intéressant, voire un peu mieux...
Les premiers inhibiteurs de Menin ont montré une efficacité dans les LAM en rechute ou réfractaire (R/R) avec mutations de KMT2A ou NPM1. L’enzoménib, nouvel inhibiteur de Menin a été conçu spécifiquement avec des propriétés chimiques pour diminuer son accumulation et potentiellement sa toxicité. Les résultats présentés concernent 84 patients traités dans la phase I d’escalade de doses entre 40 mg et 300 mg (× 2/jour). L’âge médian est de 61,5 ans dont 44 % de plus de 65 ans. 40 patients (47,6 %) sont de risque défavorable et 80 % des patients ont déjà été exposés au vénétoclax. Il n’a pas été observé de dose limitante toxique jusqu’à la dose de 300 mg. Les effets indésirables identifiés sont 1/84 allongement du QTc, 9/84 syndromes de différenciation, 15 % de toxicités digestives (nausées, vomissements) dont 1/84 de grade 3. Avec cet inhibiteur, pas de modifications pharmacologiques avec les azolés. Les patients avec mutations de KMT2A obtiennent 65 % de réponse globale dont 30 % de RC + RCh. Les patients avec mutations de NPM1 obtiennent 58,8 % de réponse globale dont 47 % de RC + RCh. Les résultats sont encore meilleurs dans les cohortes avec des doses à plus de 200 mg.
Des résultats prometteurs au moment où commence la phase II, et où des schémas d’association sont en réflexion.














