La saga de l’asciminib, épisode 1
D’après Cortes J et al., abstr. 475 ; Yeug DT et al., abstr. 476, actualisés
Asciminib (ASC) épisode 1 comme 1re ligne !
En juin dernier, nous assistions à la présentation des 1ers résultats à M48 de l’essai ASC4FIRST avec l’ASC, le 1er inhibiteur allostérique de BCR-ABL, en 1re ligne dans la leucémie myéloïde chronique en phase chronique. Pour rappel, il s’agit d’une étude de phase III, ayant proposé à 405 patients une randomisation stratifiée selon le score ELTS entre un bras ASC 80 mg/j et un ITK de 1re génération (imatinib, IMA) ou 2e génération (ITK2G) prédéfinie par l’investigateur en tenant compte de la préférence du patient.
Le critère de jugement principal était le taux de réponses moléculaires majeures (RMM) (BCR::ABL1 ≤ 0,1 % IS) à S48. Le suivi médian est maintenant de 2,2 ans. Le taux d’arrêt de traitement reste faible dans le bras ASC (18 %). Les résultats à M96 confirment la supériorité du bras ASC en comparaison d’un ITK : 74 % de RMM versus 52 %. La supériorité de l’ASC est significative pour l’IMA et reste présente pour l’ITK2G (figure 1). Le profil de tolérance n’offre aucune surprise.

Nous avons également assisté à l’actualisation de l’étude ASCEND. Cette étude proposait une initiation de l’ASC à la dose de 40 mg × 2/j, avec une stratégie d’augmentation de doses en cas de résistance définie selon les critères de l’European LeukemiaNet (ELN). Le suivi médian est maintenant de 34 mois et, là encore, nous assistons à d’excellents résultats à M3, avec un taux cumulé de RM4 de 73 % et de RM4,5 de 55 % (figure 2). Seul 8/101 ont présenté une résistance secondaire dont une transformation lymphoblastique.
Pour tout savoir sur les mutations de résistance à l’ASC, écoutez l’interview de D. Réa.
L’ASC a été approuvé par la FDA aux États-Unis. Nous attendons maintenant la décision des Européens.

En juin dernier, nous assistions à la présentation des 1ers résultats à M48 de l’essai ASC4FIRST avec l’ASC, le 1er inhibiteur allostérique de BCR-ABL, en 1re ligne dans la leucémie myéloïde chronique en phase chronique. Pour rappel, il s’agit d’une étude de phase III, ayant proposé à 405 patients une randomisation stratifiée selon le score ELTS entre un bras ASC 80 mg/j et un ITK de 1re génération (imatinib, IMA) ou 2e génération (ITK2G) prédéfinie par l’investigateur en tenant compte de la préférence du patient.
Le critère de jugement principal était le taux de réponses moléculaires majeures (RMM) (BCR::ABL1 ≤ 0,1 % IS) à S48. Le suivi médian est maintenant de 2,2 ans. Le taux d’arrêt de traitement reste faible dans le bras ASC (18 %). Les résultats à M96 confirment la supériorité du bras ASC en comparaison d’un ITK : 74 % de RMM versus 52 %. La supériorité de l’ASC est significative pour l’IMA et reste présente pour l’ITK2G (figure 1). Le profil de tolérance n’offre aucune surprise.

Nous avons également assisté à l’actualisation de l’étude ASCEND. Cette étude proposait une initiation de l’ASC à la dose de 40 mg × 2/j, avec une stratégie d’augmentation de doses en cas de résistance définie selon les critères de l’European LeukemiaNet (ELN). Le suivi médian est maintenant de 34 mois et, là encore, nous assistons à d’excellents résultats à M3, avec un taux cumulé de RM4 de 73 % et de RM4,5 de 55 % (figure 2). Seul 8/101 ont présenté une résistance secondaire dont une transformation lymphoblastique.
Pour tout savoir sur les mutations de résistance à l’ASC, écoutez l’interview de D. Réa.
L’ASC a été approuvé par la FDA aux États-Unis. Nous attendons maintenant la décision des Européens.















