Les premiers résultats du vénétoclax ajouté au 3 + 7.0057
Le bénéfice du vénétoclax avec les traitements de faible intensité est maintenant bien établi par les essais cliniques et les études de vie réelle. Même si des données d’associations avec des chimiothérapies intensives commencent à émerger dans des situations de rechutes ou de maladies réfractaires, nous attendons avec impatience de voir l’apport de l’inhibiteur de BCL2 en combinaison avec le classique 3 + 7 en première ligne.
Dans cette phase Ib, le vénétoclax est utilisé en induction à 400 mg/j (après ramp-up) de J1 à J8, J11 ou J14 avec la cytarabine 100 mg et la daunorubicine 60 mg/m². On regrette que la cohorte dauno 90 ait été fermée prématurément sans rapport avec sa toxicité. En consolidation, le vénétoclax est utilisé à 200 mg pendant 7 jours avec IDAC. 34 patients ont été traités. Le taux de rémission compète en une seule cure de chimiothérapie est important : 85 % avec 86 % des répondeurs avec MRD négative à l’issue de l’induction. On note par ailleurs qu’aucun des 5 patients avec mutation TP53 et caryotype complexe n’a bénéficié du traitement, confirmant que le vénétoclax n’est pas adapté chez ces patients, que ce soit avec l’azacitidine ou avec la chimiothérapie intensive. La tolérance hématologique ne semble pas très impactée par le vénétoclax. On retient toutefois une incidence notable d’entérocolite neutropénique. À suivre donc.














