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Myélome indolent : traiter ou ne pas traiter ? Telle est la question

D’après Dimopoulos MA et al., abstr. 773, actualisé

Très attendu, cet abstract devrait continuer de faire parler bien après l’ASH 2024. On le sait, les débats peuvent être enflammés lorsqu’il s’agit d’évoquer la prise en charge des myélomes indolents. Deux camps s’opposent, ceux qui, historiquement, n’imaginent pas traiter un patient non symptomatique et ceux qui n’y sont pas opposés.
L’essai AQUILA publiait dans le même temps dans le New England Journal of Medicine de nouvelles données sur cette thématique et, probablement, des arguments que les 2 parties essaieront de s’approprier après une analyse méticuleuse des résultats.

AQUILA est une étude de phase III multicentrique (23 pays, 124 centres) ayant randomisé un traitement par daratumumab en monothérapie (n = 194) pour 36 mois versus une surveillance active (n = 196), c’est-à-dire le standard actuel, chez des patients qui présentaient un myélome indolent dit de “haut risque” selon différents paramètres (1 critère parmi : pic > 30 g/L, rapport des chaînes légères > 8, mais < 100, plasmocytose > 50 à < 100 %, immunoparésie, isotype IgA).

Le daratumumab a significativement diminué le risque de progression vers un myélome, critère de jugement principal de l’étude, de 51 % en comparaison à la surveillance (p < 0,001). Le temps médian jusqu’au début d’un traitement de 1re ligne du myélome (sous-entendu symptomatique) était de 50,2 mois dans le groupe surveillance et n’était pas atteint dans le groupe daratumumab. Globalement, 33,2 % des patients du bras daratumumab ont eu besoin d’un traitement de 1re ligne versus 53 % pour le bras sans traitement. Ces données étaient également similaires en termes de survie globale. Le profil de tolérance du daratumumab était plutôt favorable, comme on l’observe habituellement. Les résultats d’AQUILA vont donc dans le sens d’un traitement par daratumumab de durée fixe pour les myélomes indolents de haut risque.

Cet essai ouvre davantage la voie au débat élargi du traitement ou non pour ces patients dont l’intérêt est grandissant depuis plusieurs années. D’autres molécules sont également à l’étude, dont les CAR-T cells (données préliminaires présentées à ce congrès, étude CAR-PRISM), et qui, nul doute, continueront d’alimenter les discussions dans le monde du myélome.


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