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OMD : rôle des biomarqueurs OCT

D'après Fajnkuchen F et al., session Biomarqueurs OCT dans l’OMD, actualisée

Les marqueurs OCT permettent de nous aider à confirmer l’efficacité du traitement, de juger de la nécessité de retraiter et d’anticiper une éventuelle résistance.
L’épaisseur rétinienne centrale ne constitue pas un biomarqueur fiable puisqu’il n’existe pas de corrélation avec l’AV (acuité visuelle). De même, la présence de logettes, d’un décollement séreux rétinien ou d’anomalies de l’interface vitréorétinienne ne permet pas de prédire l’évolution fonctionnelle des patients. 

Les biomarqueurs ultrastructuraux visibles à l’OCT-SD (Spectral Domain) sont plus fiables pour établir un pronostic fonctionnel. 

DRIL(1-3)
La désorganisation des couches internes de la rétine se caractérise par la perte de la limite entre ces différentes couches. Il s’agit d’une analyse, d’une part, qualitative en déterminant si les limites entre les cellules ganglionnaires, la plexiforme interne, la nucléaire interne et la plexiforme externe sont conservées et, d’autre part, quantitative en mesurant la longueur horizontale du DRIL (figure 1).

DMLA Brève 6 Fajnkuchen-dia1 V1

Les anomalies des couches rétiniennes externes
Leur mise en évidence repose sur l’analyse de la continuité ou de la discontinuité de la membrane limitante externe et de la zone ellipsoïde. Ces anomalies peuvent être focales ou diffuses (figure 2).

DMLA Brève 6 Fajnkuchen-dia2 V1

Les points hyperréflectifs
Leur origine reste controversée (microglies activées, précurseurs d’exsudats, migration de cellules de l’épithélium pigmentaire). Ils peuvent être localisés sur la rétine externe ou la rétine interne. Ils sont considérés peu nombreux s’ils sont inférieurs à 10 ou nombreux s’ils sont supérieurs à 20 (figure 3).

DMLA Brève 6 Fajnkuchen-dia3 V1

Le DRIL et les anomalies des couches rétiniennes externes sont corrélés dans la majorité des études à l’AV. En revanche, la corrélation des points hyperréflectifs à l’AV est variable selon les études (4-6)

Les biomarqueurs ultrastructuraux sont utiles dans de nombreuses études, mais les résultats sont parfois contradictoires. Une standardisation et une automatisation sont nécessaires pour réduire la subjectivité liée à la mesure manuelle. 

Références 
1. Joltikov KA et al. Disorganization of retinal Layers (DRIL) and neuroretinal dysfunction in early diabetic retinopathy. Invest Opththalmol Vis Sci 2018;59(13):5481-6. 
2. Zur D et al. Disorganization of retinal inner layers as a biomarker in patients with diabetic macular oedema treated with dexamethasone implant. Acta Ophthalmol 2019 Aug 17. [Epub ahead of print]
3. Das R et al. Disorganization of retinal inner and outer retinal morphology in diabetic macular edema. JAMA Ophthalmol 2018;136(2):202-8.
4. Liu S et al. Hyperreflective foci in OCT image as a biomarker of poor prognosis in diabetic macular edema patients treated with conbercept in China. BMC Ophthalmology 2019;19(1):157.
5. Schreur V et al. Hyperreflective foci on optical coherence tomography associate with treatment outcome for anti-VEGF in patients with diabetic macular edema. Plos One 2018;13(10):e0206482.  6. Fonollosa A et al. Predictive capacity of baseline hyperreflective dots on the intravitreal dexamethasone implant (ozurdex) outcomes in diabetic macular edema: a multicenter study. Graefes Arch Clin Exp Ophthalmol 2019 Aug 26. [Epub ahead of print]