• Avec le soutien institutionnel de
    Novartis reminding medicine

Stimulation des mélanocytes par la lumière visible : il n’y a pas que les UV qui comptent

D'après Picardo M et al., abstr. D1T03.1, actualisé

Dans une brillante revue de la physiologie de la pigmentation, M. Picardo nous a rappelé que le fonctionnement du mélanocyte est de mieux en mieux compris, y compris dans ses interactions avec toutes les autres cellules de l’environnement cutané : kératinocytes bien sûr, mais aussi fibroblastes, cellules endothéliales… et même sébocytes. Ainsi, le mélanocyte peut-il être impliqué dans des processus biologiques distincts de sa fonction pigmentaire.  Concernant cette dernière, un point important à connaître pour le clinicien est que chez les sujets de phototype 3 à 6, la lumière visible de courte longueur d’ondes (bleue) stimule l’activité mélanocytaire au même titre que le rayonnement ultraviolet. Cette pigmentation induite a même pour caractéristique d’être plus durable que celle due aux UVA ou aux UVB. Les mécanismes de cette stimulation ont été dévoilés dans une publication très récente du Journal of Investigative Dermatology . La molécule opsine 3 agit comme un récepteur membranaire  à la lumière bleue, induisant un flux de calcium intracellulaire qui active la cascade de signalisation CaMKII – CREB – ERK – p38, aboutissant à la phosphorylation de MITF, qui stimule l’activité de la tyrosinase.  Les implications cliniques et thérapeutiques de ces découvertes vont sans doute se multiplier à l’avenir, ne serait-ce que pour la prise en charge du mélasma. 


Découvrez nos publications