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Vitiligo : nouvelles cibles thérapeutiques potentielles

D'après Seneschal J et al., abstr. D1T03.1, actualisé

La genèse des lésions de vitiligo implique divers acteurs cellulaires et moléculaires de l’immunité innée et de l’immunité adaptative dans une cascade d’événements complexes mais qui est de mieux en mieux élucidée.  Des facteurs déclencheurs externes se combinent à un terrain génétique favorisant (les gènes de prédisposition étant souvent communs à diverses maladies inflammatoires ou dysimmunitaires chroniques) pour induire une réaction inflammatoire, dont témoigne notamment la présence de lymphocytes T en bordure des lésions. Parmi les mécanismes incriminés, l’initiation des lésions pourrait procéder d’une activation des cellules dendritiques plasmocytoïdes (CDP) par des protéines HSP70 (Heat Shock Protein) jouant ici un rôle de « signal danger » induit par des altérations mélanocytaires . Les CDP activées infiltrant le site lésionnel produisent des cytokines telles que l’interféron alpha, qui augmente l’expression par les kératinocytes de CXCL9 et CXCL10, favorisant la migration locale de lymphocytes CD8+  TRM (Tissue Resident Memory T cells). Cette catégorie cellulaire identifiée depuis quelques années jouerait un rôle important dans le vitiligo. Au final, les cibles thérapeutiques potentielles abondent aux différents stades d’évolution du processus (figure 1) : blocage des CDP et des interférons de type 1 ; anti-CXCR3, NKG2D, HSP70, CXCL9, CXCL10, CD122 (récepteur à l’IL-15), sans compter les anti-JAK déjà à l’étude. De l’espoir pour cette maladie restée longtemps négligée…

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