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Dermatite atopique : petites molécules, grands effets !

D’après Szegedi A et al., abstr. D1T01.3C, actualisé

La dermatite atopique (DA) connaît une véritable révolution dans le domaine thérapeutique, comme ça a été le cas pour le psoriasis il y a quelques années. Les essais sur les petites molécules, en particulier les inhibiteurs de JAK (Janus Kinase) sont nombreux.

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La DA est associée à une augmentation de la voie de signalisation des 4 types de JAKs, mais la voie JAK 1 semble la plus importante, c’est pourquoi ne seront détaillés ici que les résultats des petites molécules ciblant JAK1.

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Les patients traités par upadacitinib atteignaient un EASI75 dans 69% des cas à la semaine 16. Ceux sous abrocitinib atteignaient un EASI75 dans 49% des cas à la semaine 12 et les patients sous baricitinib un EASI75 dans 38% des cas à la semaine 16. Cependant, les comparaisons doivent rester prudentes, le critère de jugement principal et la durée de traitement n’étant pas toujours les mêmes. L’utilisation concomitante de dermocorticoïdes ou non, tous les jours ou sur une période donnée ou seulement en cas de besoin viennent encore compliquer cette comparaison.

Les inhibiteurs de JAKs sont une alternative prometteuse dans le traitement de la DA avec une efficacité rapide (plus rapide qu’avec les biothérapies) à la fois sur l’inflammation et le prurit. Le choix de la dose est important pour trouver le meilleur rapport bénéfice/risque. Une dose plus forte pourrait avoir une efficacité supérieure à celle du dupilumab mais avec des effets indésirables plus fréquents à type de cytopénie et d’infections. Les résultats des études de phase 3 nous permettront probablement de mieux situer ces médicaments dans l’arsenal thérapeutique de la DA. 

Concernant les autres molécules, nous manquons encore de données pour conclure sur l’efficacité des antagonistes du récepteur de la neurokinine-1 et de l’histamine H4.

Dans la DA, l’arsenal thérapeutique va très probablement être bouleversé par l’arrivée non seulement de nouvelles molécules biologiques mais aussi par les micromolécules anti JAK, qui semblent avoir des taux d’efficacité remarquables mais une tolérance moins bonne globalement par rapport aux biologiques et peut être même par rapport aux traitements systémiques conventionnels. 

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