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Traitement de première ligne du MM par daratumumab, bortézomib, lénalidomide et dexaméthasone : une amélioration continue de la réponse au cours du temps !

D’après Voorhees PM et al., abstr. O144, actualisé

L’étude prospective de phase II randomisée GRIFFIN (NCT02874742) a évalué l’impact de l’ajout du daratumumab à l’association bortézomib + lénalidomide + dexaméthasone (D-VRD versus VRD) en induction et consolidation chez des patients nouvellement diagnostiqués et éligibles à l’autogreffe. De plus, les patients recevaient un traitement d’entretien pendant 24 mois par lénalidomide ± daratumumab selon le bras de randomisation. Au total, 207 patients ont été inclus (D-VRD, n = 104 ; VRD, n = 103).

L’association D-VRD améliore le taux de RCs à la fin de la consolidation (42,4 versus 32,0 % ; OR = 1,57 ; IC95 : 0,87-2,82 ; p = 0,068) avec une amélioration de la réponse au fil du temps (figure). Les taux de RCs après un suivi médian de 22,1 mois sont de 62,6 versus 45,4 %, respectivement. Une MRD négative est obtenue chez 51,0 versus 20,4 % des patients. Les effets indésirables de grade 3-4 présents chez plus de 10 % des patients traités par D-VRD versus VRD incluent la neutropénie (41 versus 22 %), la lymphopénie (23 versus 22 %), la thrombopénie (16 versus 9 %) et la leucopénie (16 versus 7 %). Il n’y a pas de différence des taux d’infection de grade 3-4 entre les groupes. 42 % des patients ont présenté une réaction à la perfusion, en majorité de grade 1-2 dans le groupe traité par daratumumab. 

L’ajout de daratumumab à l’association VRD, améliore significativement le taux de réponse et la profondeur de la réponse. De plus, l’usage continu du daratumumab en association avec le lénalidomide en entretien semble permettre d’améliorer la profondeur de la réponse. 

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