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Ibrutinib en 1re ligne dans la LLC : actualisation à 5 ans de l’étude RESONATE-2

D’après Tedeschi A et al., abstr. S107, actualisé

Pour rappel, l’étude de phase 3 RESONATE-2 concernait des patients de plus de 65 ans, traités en 1ère ligne pour une leucémie lymphoïde chronique (LLC) sans délétion 17p, qui étaient randomisés entre chlorambucil (CLB) monothérapie (12 cycles de 28 jours) ou ibrutinib en continu jusqu’à progression ou toxicité. Dans le cadre de l’étude d’extension PCYC-1116, 76 patients traités par CLB (57 % des patients randomisés dans ce bras) présentant une progression de la maladie ont pu bénéficier secondairement du traitement par ibrutinib. Avec un suivi de plus de 5 ans, la médian de survie sans progression (SSP) n’était pas atteinte pour les patients traités par ibrutinib contre 15 mois dans le bras CLB. La durée médiane de traitement par IBR était de 57,1 mois et 58 % des patients (79/136) étaient toujours traités par IBR au moment de l’analyse. La principale raison d’arrêt de traitement dans le bras IBR était la survenue d’effets secondaires (29/136 patients (21 %) avec principalement la survenue de fibrillations auriculaires, de palpitations ou de pneumonies), suivie d’une progression de la maladie (8/136) ou le décès du patient (8/136). La proportion de patients traités par IBR obtenant une réponse complète augmentait avec le temps pour atteindre 30 % à 5 ans avec un taux de réponse globale supérieur à 90 %. Cette actualisation a également confirmé une baisse globale de la prévalence des effets secondaires apparaissant sous ibrutinib avec le temps. L’incidence des complications hémorragique baissait avec le temps, mais l’incidence des fibrillations auriculaires restait quant à elle stable au fil des années avec une incidence cumulée d’environ 18 %. Une interruption de traitement > 7 jours en raison d’un effet secondaire a été observée chez 70 patients permettant d’obtenir une résolution de l’effet secondaire dans 86 % des cas. 

Cette actualisation montre donc, outre le bénéfice maintenu en SSP ou survie globale de IBR par rapport au CLB en 1re ligne, que la principale raison d’arrêt de l’IBR est la survenue d’effets secondaires. Néanmoins, la prévalence des effets secondaires sous IBR diminue avec le temps et la majorité de ces effets secondaires semblent résolutifs en adaptant la dose d’IBR (arrêt transitoire ou diminution de posologie) permettant la reprise et la poursuite du traitement.


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