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Le fer il en faut mais trop c’est toxique

D’après Hoeks M et al., abstr. S838, actualisé

Les patients (pts) avec des syndromes myélodysplasiques (SMD) de faible risque sont pour la plupart anémiques. Un grand nombre, en échec des traitements par Erythropoïétine, reçoivent des transfusions de manière itérative conduisant à une surcharge martiale de plus en plus importante.  M.Hoeks et al ont présenté une étude évaluant les modifications du métabolisme du fer et la présence de produits ferriques toxiques (Fer non lié à la transferrine : NBTI dont le fer plasmatique labile (LPI) en le rapportant à la survie globale et la survie sans progression. 247 pts avec des SMD de faible risque sont évalués avec des données de suivi d’au moins six mois. L’âge médian est de 73 ans (37 à 95), avec 66 % d’hommes. Le suivi médian est de 2,7 ans. Le taux de ferritine est augmenté dans tous les groupes de pts, mais plus chez les pts transfusions-dépendants. Les SMD de type Anémies Réfractaires Sidéroblastiques (ARS) transfusés ont les taux de ferritine les plus élevés. Les NBTI et LPI sont les plus faibles chez les pts non transfusés et non sidéroblastiques. 

La transfusion est associée à l’accumulation de produits du fer toxiques influant la survie globale et sans progression des pts avec une SMD de faible risque. Ceci est encore plus prononcé dans la population des pts avec une anémie sidéroblastique témoignant du fait qu’une érythropoïèse inefficace participe largement à l’accumulation de ces produits toxiques. De bonnes raisons pour proposer une chelation, et peut être d’autant plus de façon précoce chez les patients avec SMD-sidéroblastiques.


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