• Avec le soutien institutionnel de
    Novartis reminding medicine
  • Avec le soutien institutionnel de
    Sandoz

Le rigosertib oui … mais plutôt chez des patients naïfs d’azacitidine

D’après Navada SC et al., abstr. S839, actualisé

Le rigosertib est un inhibiteur de Ras, oncogène impliqué notamment dans la prolifération et la leucemogenèse.  Cette phase II a été proposée à 74 patients atteints de syndrome myélodysplasique de risque IPSS  intermédiaire 1, 2 ou élevé, naïfs (47%) ou en échec d’agent hypométhylant (azacitidine ou decitabine). Le rigosertib se prend par voie orale 2 fois/jour les semaines 1 et 3 sur un cycle de 4 semaine et sur la semaine 2 en association avec l’azacitidine à la posologie habituelle. L’efficacité est clairement meilleure chez les patients naïfs d’agent hypométhylant (tableau) avec un taux global de réponses selon l’IWG 2006 de 88% versus 57% chez les patients en échec. Les réponses complètes sont de 33% versus 7% chez les patients en échec. La tolérance s’est accompagnée essentiellement d’hématuries et de dysuries dont un grade 3 est survenu chez 9% des patients. Ce profil de tolérance impose donc une hyperhydratation journalière correcte et la surveillance du Ph urinaire avec alcalinisation en cas de besoin. Ces premiers résultats ont conduit au démarrage d’une étude pivot chez les patients de haut risque et naïfs d’agent hypométhylant.

01-J3-LL-S839-01


Découvrez nos publications