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Les jumeaux ne partagent pas leur CHIPs !

D’aprés Hansen JW et al., abstr. 134, actualisé

Les anomalies clonales de l’hématopoïèse de signification indéterminée (CHIPs) maintenant connues comme étant en relation avec le vieillissement ont été recherchées chez 297 paires de jumeaux qui, en 1997, avaient donné leur sang. Ils étaient alors âgés de 73 à 94 ans. 20 ans plus tard 96% d’entre eux sont décédés mais la recherche d’une mutation de 21 gènes impliqués dans l’hématopoïèse a pu être réalisée et corrélée à leur survie et au phénotype mutationnel de leur jumeau. 

Ainsi 305 mutations ont été identifiées chez 38% des jumeaux dont DMNT3A, TET2 et ASXL1 avec une charge allélique de 4,4% en médiane. La même mutation n’est retrouvée que chez 2 paires de jumeaux. Cette étude montre également que la survie n’est pas impactée par le phénotype muté après ajustement à l’âge, au sexe et au tabagisme. Dans les paires de jumeaux discordants dont l’un a un phénotype muté et l’autre non muté, celui muté est décédé en premier dans 48% des cas. Il est donc intéressant de voir qu’il n’y a pas de corrélation du phénotype muté au sein des paires de jumeaux. Cette observation ne plaide pas en faveur d’une prédisposition génétique des CHIPs. 

 



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