• Avec le soutien institutionnel de
    Novartis reminding medicine

Inotuzumab Ozogamicin (In0) : une efficacité dans divers contextes de LAL

D’après Chantepie S et al, abstr. EP386 ; Jain N et al, abstr EP396 ; Sartor S et al, abstr EP411. , actualisé

InO est un anticorps monoclonal anti-CD22 couplé à la calichéamicine. 

En France (Poster EP 386) , durant la période d’ATU 2015-2017, 56 LAL B Ph- ou Ph+ (23 %) en rechute ou réfractaires (R/R), de 18 à 81 ans (m 51 ans) ont pu être colligées. Ces cas sont à très haut risque : LAL réfractaire 36 %, durée médiane de 1ère rémission < 4 mois, traitements préalables : allogreffe 39 %, ≥ 3 lignes préalables de chimiothérapie 55 %, blinatumomab 55 %. Le nombre de cycles d’InO est ≥ 3 chez 23 % des patients. Tolérance : évènements indésirables 54 %, fatals 16 % ; syndrome d’obstruction sinusoïdale (SOS) : 18 % (de 5 % chez les non-greffés à 66 % si 2 greffes).  Efficacité : RC/RCi/RCp 57 % ; allogreffe post-InO 28,5 %. Médiane de survie 7 mois (8,6 mois si allogreffe post-InO).

Dans le cadre d’un essai clinique (Poster EP396), 18 LAL Ph+ R/R ou LMC en phase blastique lymphoïde, dont 67 % en 1re rechute, reçoivent InO combiné à bosutinib dont la dose maximale tolérée est de 400 mg/j. Les évènements indésirables les plus fréquents sont digestifs et cutanés, il n’y a pas de SOS. Le taux de RC/RCi est de 83 %, dont 56 % MRD-négative. Six patients sont allogreffés. La médiane de survie sans évènement est de 8 mois, de survie globale 15.4 mois. 

Chez 8 patients(poster EP411) en rechute post-allogreffe, 5 Ph- et 3 Ph+, l’association d’InO (2 à 6 cycles, m = 3) et lymphocytes de donneur (DLI, 2 à 4 injections, m = 3) permet l’obtention de 100 % de rémissions, toutes MRD-négatives. La toxicité est hématologique et digestive, il n’y a pas de SOS. La médiane de survie sans maladie est de 12 mois, de survie globale 23.5 mois.

Dans ces différents situations et modalités thérapeutiques, InO représente une option thérapeutique intéressante, alors que son utilisation dans le cadre de l’AMM est limitée par l’absence de remboursement dans notre pays.  



Découvrez nos publications