LAL Ph1 du sujet âgé : le ponatinib confirme son avantage
D’après Gambacorti-Passerini C et al., abstr. S115, actualisé
L’arrivée des inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) dans la leucémie aiguë lymphoblastique à chromosome Philadelphie (LAL Ph1) des sujets âgés a considérablement changé le pronostic de ces patients. Quel inhibiteur faut-il utiliser est une question importante pour obtenir certes les meilleures réponses, mais aussi sans toxicités majeures dans cette population. L’étude PHALLCON avait déjà montré le bénéfice du ponatinib (pona) comparé à l’imatinib (ima) en combinaison à des schémas de chimiothérapie d’intensité adaptée. Moins de la moitié des patients obtenaient une réponse moléculaire profonde, dite négative (BCR :: ABL < 0,01 %), respectivement 44 % dans le bras pona et 31 % dans le bras ima. Cependant, la majorité des patients (113/140) qui n’étaient pas en maladie résiduelle négative a poursuivi le traitement selon son bras de randomisation. Dans ce groupe précis, la durée médiane de réponse est de 3,6 mois dans le groupe ima et non atteinte dans le groupe pona. Parmi ces 113 patients, la survie médiane sans événement est de 24,8 mois dans le bras ima et non atteinte dans le bras pona (figure 1). Parmi ces 133 patients, chez les 48 ayant ensuite obtenu une MRD négative, la survie médiane n’est pas atteinte dans les 2 groupes. La survie globale dans le groupe de patients ayant obtenu une MRD négative est excellente (figure 2). Voila des données qui incitent donc à poursuivre le traitement par ITK, même en l’absence de réponse optimale dès le début du traitement, et ceci pour longtemps, et d’autre part qui posent le ponatinib comme un ITK de choix dans cette population.









