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Hypo- et hypermagnésémie, qui et quand ?

D'après Catalano A et al., abstr. SUN-343, actualisé

Les anomalies de la magnésémie sont très souvent non diagnostiquées et ignorées en pratique clinique. Très peu de données sont disponibles pour savoir s’il s’agit de complications métaboliques fréquentes ou si certains facteurs favorisent leur survenue. L’hypomagnésémie se définit par un taux inférieur à 1,5 mg/dL, et l’hypermagnésémie par un taux supérieur à 3,8 mg/dL. En analysant les chiffres de magnésémie mesurés chez 12 700 patients, il semble que l’hypomagnésémie soit beaucoup plus fréquente que l’hypermagnésémie (8,4 versus 1,8 %). L’hypomagnésémie est rarement diagnostiquée chez les enfants, son incidence est bien plus fréquente chez l’adulte, surtout au-delà de 65 ans. Le sexe féminin est le 2e facteur associé aux hypomagnésémies. Les symptômes d’une hypomagnésémie sont peu spécifiques, comme la fatigue ou les tremblements. Lorsque l’hypomagnésémie est profonde, elle peut s’accompagner de convulsions et de troubles du rythme cardiaque. Il est très difficile d’identifier des facteurs favorisant l’hypermagnésémie. Cette étude montre que presque 1 patient sur 10, qui a un dosage de magnésium, présente une dysmagnésémie : ces anomalies métaboliques ne doivent pas être sous-estimées car elles peuvent avoir des complications cliniques sévères.