Le lundi 15 juin, l’utilisation en urgence de la chloroquine et de l’hydrochloroquine pour les malades du Covid-19 a été interdite aux États-Unis. Et pourtant, cette molécule n’a pas dit son dernier mot ! Une équipe chinoise rapporte dans son abstract (SAT 421) les effets de la chloroquine et de l'hydroxychloroquine sur l’exophtalmie du Basedow, et leur utilité potentielle en pratique clinique. L'orbitopathie de la maladie de Basedow est liée à une prolifération excessive et infiltrante des adipocytes et à la production de glycosaminoglycanes par les fibroblastes orbitaux (FO).

La chloroquine et l’hydrochloroquine sont efficaces sur la prolifération, l'adipogenèse et la génération d'hyaluronanes via l'inhibition de l'autophagie, in vitro, dans les FO de patients Basedow et des sujets témoins. Voilà donc la chloroquine et l’hydrochloroquine reparties pour de nouvelles aventures !