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J3 - 20 septembre

Brève(s) (11)


Pembrolizumab + nintédanib dans le mésothéliome pleural avancé : résultats de l’essai PEMBIB

  • Pr Laurent GREILLIER
D'après Danlos X et al., abstr. 1732MO, actualisé
Jusqu’à récemment, le traitement du mésothéliome pleural malin (MPM) non résécable reposait uniquement sur la chimiothérapie. Depuis peu, l’arsenal thérapeutique s’est enrichi, avec l’arrivée de l’immunothérapie et notamment la combinaison nivolumab + ipilimumab (voir brève LBA65).L’essai PEMBIB est une étude de phase précoce, conduite en France, évaluant l’association d’un inhibiteur de PD-1 (pembrolizumab) et d’un inhibiteur de tyrosine kinase antiangiogénique (nintédanib). Ce sont les résultats de la cohorte d’expansion de cette étude qui sont rapportés aujourd’hui.Au total, 30 patients préalablement traités pour un MPM avancé ont reçu un traitement oral continu par nintédanib (150 mg matin et soir), auquel était ajouté au bout de 7 jours un traitement intraveineux par pembrolizumab (200 mg toutes les 3 semaines).…

Impact du diabète sur l’efficacité de l’immunothérapie

  • Pr Denis MORO-SIBILOT
D'après Cortellini  A et al., abstr. 966P, actualisé
L’impact du diabète sur l'efficacité des inhibiteurs de points de contrôle de l’immunité (ICI) reste à définir. L'hyperglycémie chronique induit des dysfonctionnements immunitaires. Le diabète mal contrôlé à long terme pourrait nuire à l'efficacité des ICI. Cela a conduit un consortium italien et britannique à évaluer cet impact dans une cohorte rétrospective de patients atteints de différents types de cancers avancés et traités par un ICI en monothérapie. Dans cette étude, la charge en médicaments contre le diabète au début du traitement par ICI a été utilisé comme indicateur d'un diabète à long terme ou mal contrôlé. Les patients présentant une charge médicamenteuse élevée pour le diabète prenaient une dose importante de metformine, plus de 1000 mg, seule ou en association avec une insulinothérapie et/ou d'autres…

BEVERLY : une étude phase III italienne comparant erlotinib à erlotinib et bévacizumab

  • Pr Denis MORO-SIBILOT

D'après Piccirollo MC et al., abstr. 1207O, actualisé

L'ajout du bévacizumab à l'erlotinib a prolongé la SSP dans les essais NEJ026 et CTONG 1509. BEVERLY est un essai randomisé italien de phase III ouvert, multicentrique, portant sur l'association du bévacizumab et de l'erlotinib par rapport à l'erlotinib seul en tant que traitement de 1re ligne du CBNPC EGFR muté.Les patients ont été randomisés 1:1 pour recevoir l'erlotinib (150 mg par jour) seul ou associé à bévacizumab (15 mg/kg/3 sem.) jusqu'à progression de la maladie ou toxicité inacceptable. L’étude était stratifiée sur le centre, le PS ECOG et le type de mutation (délétion ex19 vs ex21 L858R vs autres). Les cocritères d'évaluation principaux étaient la SSP évaluée par l'investigateur (IA-SSP) et la SSP évaluée de manière indépendante (BICR-SSP). Les critères secondaires étaient la survie, la qualité de…

Immunothérapie néoadjuvante : la réponse pathologique est un facteur prédicteur indépendant de la survie

  • Pr Nicolas GIRARD
D'après Wislez et al., abstr. 1151MO, actualisé
La réponse pathologique majeure après chimiothérapie néoadjuvante à base de cisplatine pour un cancer du poumon non à petites cellules au stade précoce est un facteur pronostique sur la survie globale des patients. Ceci n’a pas été démontré avec l’immunothérapie, alors même que celle-ci, en combinaison à la chimiothérapie, permet une augmentation très significative du taux de réponse pathologique complète, de 2 % avec la chimiothérapie seule à 24 % avec l’association chimiothérapie et immunothérapie dans l’essai CheckMate-816, rapporté lors du congrès de l’AACR.Dans l'essai multicentrique de phase II IFCT-IONESCO, 3 cycles de durvalumab ont été administrés à des patients porteurs de CBNPC de stade IB > 4 cm-IIIA, non N2 et résécables avant la chirurgie.L’analyse de la réponse pathologique et du pourcentage…

TROP-2, nouvelle cible dans les CBNPC : datopotamab déruxtécan

  • Pr Nicolas GIRARD
D'après Garon E et al., abstr. LBA49, actualisé
Le datopotamab déruxtécan (dato-DXd) est un anticorps conjugué comprenant un anticorps monoclonal dirigé contre TROP2 associé à un inhibiteur de la topoïsomérase I.L’essai TROPION-PanTumor01 est une étude de phase II multicentrique en cours, ouverte, avec extension de dose, évaluant le Dato-DXd dans les tumeurs solides, y compris les CBNPCs chez 210 patients.Au total, 34 patients avaient un CBNPC métastatique avec altération moléculaire oncogénique, prétraités par inhibiteurs de kinase et chimiothérapie. L'âge médian était de 62 ans ; les altérations étaient des mutations de l’EGFR (n = 29), des réarrangements de ALK (n = 3), de ROS1 et de RET (tous deux n = 1). Au total, 82 % des patients avaient reçu au moins 3 lignes de traitement. Le taux de réponse au Dato-DXd confirmé par revue indépendante était de 35…

Mobocertinib, comment gérer les toxicités en pratique ?

  • Pr Nicolas GIRARD
D'après Yang  JCH et al., abstr. 1218P et Nguyen D et al., abstr. 1231P, actualisés
Le mobocertinib est un inhibiteur de l’EGFR de type inhibiteur de tyrosine kinase, ciblant spécifiquement les mutations de l’exon 20, qui est aujourd’hui disponible en France dans le cadre d’une autorisation temporaire d’utilisation, chez des patients préalablement traités.Dans l’essai de phase I/II princeps avec le mobocertinib (administré à la dose de 160 mg par jour), 114 patients évaluables atteints de CBNPC avec mutation de l’EGFR exon 20 ont été inclus. Le taux de réponse objective était de 28 %, avec des données de survie sans progression comprises entre 7 et 8 mois, rapportées lors des précédents congrès.La toxicité du mobocertinib était essentiellement cutanée et digestive.Cette nouvelle analyse rapporte un taux de réponse de 21 % pour les patients ayant présenté un événement indésirable conduisant à…

Le CEACAM-5, nouvelle cible thérapeutique dans les CBNPC ?

  • Pr Nicolas GIRARD
D'après Scoazec JY et al., abstr. 1313P, actualisé
CEACAM5 est une protéine de surface cellulaire dont l'expression est élevée dans les CBNPC. Cette étude a inclus 888 échantillons tumoraux de patients atteints de CBNPC pour une évaluation de l'expression de CEACAM5 en immunohistochimie (avec l’anticorps clone 769 de l'anti-CEACAM5). Une expression élevée a été définie comme une expression membranaire, polarisée ou entière, par au moins 50 % des cellules tumorales avec une coloration positive de CEACAM5 à une intensité d’au moins 2+ ; une expression modérée était définie par une expression par 1 à 50 % des cellules tumorales à une intensité d’au moins 2+. Une expression forte de CAECAM-5 a été observée pour 19,4 % des cas et une expression modérée pour 23,6 % des cas. L’expression pouvait être complète ou polarisée sur la membrane des cellules positives. Aucune…

CANOPY-2 : canakinumab + docétaxel chez les patients en 2e ou 3e ligne

  • Dr Aurélie SWALDUZ
D'après Paz-Arez L et al., abstr. 1194MO, actualisé
L’impact de l’inflammation sur la tumorigénèse a été largement démontré, l’interleukine IL-1β étant un de ces médiateurs. Le canakinumab est un anticorps monoclonal anti-IL-1β initialement utilisé en cardiologie dans l’étude CANTOS et ayant démontré, chez ces patients avec facteurs de risque cardiovasculaires incluant le tabagisme, une réduction de l’incidence et du risque de mortalité par cancer bronchique. In vitro, l’association du canakinumab avec le docétaxel a également montré une activité antitumorale.L’étude CANOPY-2 était une étude de phase III randomisée en 1:1 évaluant l’association canakinumab-docétaxel versus placebo-docétaxel chez les CBNPC avancés ou métastatiques, épidermoïdes ou non épidermoïdes, en rechute après un traitement standard incluant une chimiothérapie à base de platine et une immunothérapie…

NVALT22, pas d’impact du schéma de chimiothérapie de première ligne chez les patients avec mutation de KRAS avant l’avènement de l’immunothérapie

  • Dr Aurélie SWALDUZ
D'après Dingemans MA et al., abstr. LBA50, actualisé
Une large étude rétrospective néerlandaise incluant plus de 4 000 patients suggéraient un bénéfice de survie en faveur d’un schéma de 1re ligne à base de platine et taxanes dans les CBNPC avec mutation de KRAS. De plus, d’autres études suggéraient un bénéfice en termes de réponse à l’adjonction de bévacizumab aux taxanes. C’est sur la base de ce rationnel que cette équipe néerlandaise a construit l’étude NVALT22. Il s’agit d’une étude de phase III randomisée, en ouvert, évaluant le schéma de chimiothérapie de 1re ligne chez les patients porteurs d’un CBNPC métastatique KRAS muté. En 2018, le pembrolizumab, intégré à la stratégie thérapeutique de 1re ligne, a été ajouté.Les patients étaient randomisés en 1:1 entre un bras cisplatine (75 mg/m²)-pémétrexed (500 mg/m²) (CP) 6 cycles suivis d’une maintenance versus…

ATALANTE-1 : pas facile d’être un vaccin antitumoral mais des résultats tout de même intéressants

  • Dr Aurélie SWALDUZ
D'après Besse B et al., abstr. LBA47, actualisé
OSE2101, encore appelé Tedopi®, est un vaccin basé sur 9 épitopes de 5 antigènes tumoraux (ACE, P53, HER2, MAGE-2 et -3) chez les patients HLA-A2+. Les résultats de l’étude de phase II retrouvaient un signal de survie globale intéressant avec un taux de survie à 1 an de 60 % et une médiane de survie de 17,3 mois avec 22 % sans progression à 2 ans. MéthodeL’étude de phase III ATALANTE-1 est un essai randomisé évaluant OSE2101 versus standard de traitement dans les CBNPC avancés ou métastatiques en rechute après chimio-immunothérapie, l’immunothérapie devant être la dernière ligne de traitement. Les patients en résistance primaire ou secondaire, définie comme une  progression au-delà de 12 semaines, pouvaient être inclus. Le statut EGFR et ALK devait être sauvage, le PS entre 0 et 1, tout PD-L1 confondu.…

DUBLIN-3 : un effet par optimisation de l’exposition au docétaxel ou une réelle efficacité antitumorale de la plinabuline ? Mais un bénéfice de survie globale…

  • Dr Aurélie SWALDUZ
D'après Feinstein T et al., abstr. LBA48, actualisé
La plinabuline est un agent inhibiteur de la polymérisation des microtubules avec une activité sur les cellules endothéliales et une action immunomodulatrice via la maturation des cellules dendritiques. La plinabuline a également montré dans une étude, en association avec le docétaxel, une prévention du risque de neutropénies par stimulation des progéniteurs hématopoïétiques, avec une amélioration des taux de réponses et de survie sans progression du fait d’une meilleure exposition au docétaxel (dose-intensité). L’étude DUBLIN-3 était un essai de phase III randomisé en 1:1 incluant des CBNPC de stade IIIB ou IV, PS 0 à 2, sans mutation d’EGFR, en progression après 1 à 2 lignes de chimiothérapie +/- immunothérapie. Le critère de jugement principal était la survie globale.599 patients ont été randomisés, avec un…
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