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L’expression de TROP-2 est-elle un biomarqueur prédictif d’efficacité du sacituzumab govitécan ?

D'après Hurvirtz SA et al., abstr. GS3-06, actualisé

L’étude de phase III ASCENT a démontré un bénéfice en survie globale du sacituzumab govitécan (SG) par rapport à une chimiothérapie, pour les patientes avec un cancer du sein triple-négatif métastatique ayant reçu au moins 2 lignes de chimiothérapie (Bardia A. et al., abstr. LBA17, ESMO 2020). Cet anticorps conjugué (Antibody-Drug Conjugate, ADC) cible TROP-2, une protéine exprimée de façon ubiquitaire dans les cancers du sein et permet de délivrer du SN38, le métabolite actif de l’irinotécan, à la fois par internalisation cellulaire, mais aussi dans le microenvironnement tumoral par effet dit bystander. L’étude de biomarqueur présentée par S. Hurvitz a concerné une sous-population de 60 % de l’étude ASCENT pour laquelle le niveau d’expression de TROP-2 en immunohistochimie était connu, classé en niveau élevé (≈ 55 %), intermédiaire (≈ 25 %) ou bas mais positif (≈ 20 %). Globalement, les patientes avec un niveau d’expression de TROP-2 élevé ou intermédiaire semblaient bénéficier particulièrement du SG avec des survies globales de 14,2 et 14,9 mois respectivement et des taux de réponse de 44, 38 et 22 % en fonction du niveau décroissant d’expression. L’efficacité du SG était aussi supérieure à la chimiothérapie pour les patientes de l’étude présentant une mutation BRCA1/2. Les études étaient réalisées sur du tissu tumoral ou métastatique, mais il ne semble pas y avoir de perte d’expression de TROP-2 au cours de l’histoire de la maladie compte tenu de son expression ubiquitaire.

Enfin la toxicité du SG ne différait pas selon le niveau d’expression de TROP-2. Les effectifs du groupe faible d'expression de TROP-2 étaient limités, et l’on ne connaît pas le nombre de patients qui avaient une absence d’expression de TROP-2 et l’impact sur leur réponse. À suivre.


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