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Endophtalmies aiguës après injections intravitréennes

D’après Baudin F et al., abstr. 163, actualisé

L’utilisation de la voie intravitréenne pour l’administration de médicaments antiœdémateux a nettement augmenté depuis le milieu des années 2000, avec actuellement des injections (IVT) habituelles pour le traitement des œdèmes maculaires diabétiques (OMD), des uvéites, des occlusions veineuses rétiniennes (OVR) et des néovaisseaux de la DMLA.

La complication la plus grave d’une IVT est l’endophtalmie. Son incidence varie selon les études entre 0,02 et 0,08 %. 

L’objectif de l’étude, présentée lors du congrès de la SFO, est d’évaluer les facteurs de risque de survenue d’une endophtalmie aiguë après une IVT en France entre 2012 et 2015. 

Durant cette période, 1 811 977 IVT ont été pratiquées. Les femmes représentaient 60 % du panel au cours de cette période et 26 % des patients étaient diabétiques.

Les IVT d’anti-VEGF (Vascular Endothelial Growth Factor) représentaient 92 % des injections et les injections de stéroïdes 3,7 %. Le ranibizumab était la molécule la plus injectée (70,9 %), dont un quart en seringues préremplies. Une antibioprophylaxie était prescrite dans trois quarts des IVT.

L’étude a recensé 444 endophtalmies aiguës, soit 0,0245 % des IVT.

Il apparaît que l’injection d’un stéroïde multiplie par 3,6 le risque d’endophtalmie. La seringue préremplie diminue ce risque de 40 % comparativement au ranibizumab non prérempli, et de 46 % par rapport à l’aflibercept.

Le bénéfice éventuel d’une antibioprophylaxie, l’influence du diabète ou celle de l’âge ne sont pas apparus dans l’étude (tableau).SFO-163-Diapositive0.PNG


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