• Avec le soutien institutionnel de
    Novartis reminding medicine

Surface oculaire du sujet jeune et chirurgie réfractive

D'après Levy P et al., Conférence SFO, actualisée

La sécheresse oculaire est la complication la plus fréquente de la chirurgie réfractive par laser Excimer. Ainsi, après LASIK (Laser-Assisted In-Situ Keratomileusis), 50 % des patients ont des signes de sécheresse oculaire et 3,7 % présentent un syndrome sec sévère. Les patients jeunes sont souvent considérés comme à faible risque de présenter des problèmes de surface oculaire post-laser.

L’objectif principal de l’étude était de déterminer s’il existe un intérêt à réaliser de manière systématique un bilan de surface oculaire préparatoire, comprenant notamment la recherche d’un dysfonctionnement des glandes de Meibomius (DGM), auprès d’une population de patients jeunes ( 30 ans) candidats à une chirurgie réfractive par laser. 

Cette étude prospective monocentrique a inclus 210 yeux de 105 patients âgés de moins de 30 ans. Les critères évalués étaient les résultats du questionnaire SPEED, l’épaisseur de la couche lipidique mesurée par interférométrie, l’analyse de la structure des glandes de Meibomius (GM) au niveau de la paupière inférieure analysée par meibographie, l’étude de la fonction meibomienne grâce au MGE (Meibomian Gland Evaluator), l’analyse de la phase aqueuse (PRT Test) et l’analyse de la dynamique palpébrale (LipiView®).

Les résultats montrent que ces paramètres d’évaluation de la surface oculaire sont perturbés avant toute chirurgie. Ainsi, 1 patient sur 4 présente des symptômes lors du bilan préopératoire de chirurgie réfractive, 80 % ont une épaisseur insuffisante de la couche lipidique (figure 1),SFO-CS-Diapositive0.PNG 56 % ont une atrophie des GM au moins de grade 1 (figure 2),SFO-CS-Diapositive1.PNG 9 % ont une altération de leur fonction meibomienne, 56 % une phase aqueuse insuffisante (figure 3)SFO-CS-Diapositive2.PNG et 69 % une altération de leur dynamique palpébrale (figure 4).SFO-CS-Diapositive3.PNG

Un bilan de surface étendu systématique à la recherche d’un DGM permet d’optimiser les patients qui peuvent l’être avant l’intervention, de récuser ceux qui présentent des risques graves de décompensation postopératoire et d’introduire des mesures d’hygiène et d’habitus de vie pour éviter la poursuite de la dégradation de la structure et de la fonction des glandes de Meibomius.

Découvrez nos publications