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Arrêt de l’immunosuppresseur en cas de combothérapie : pas de sur-risque de perte de réponse
L’objectif de cette étude était d’évaluer le risque de perte de réponse après arrêt du traitement immunosuppresseur en cas de combothérapie chez des patients atteints de MICI.
Il s’agissait d’une étude rétrospective ayant inclus 543 patients traités par combothérapie (anti-TNF et immunosuppresseur).
Le traitement immunosuppresseur était arrêté dans 48,1 % des cas après 0,9 ans (0,6-2,1) de combothérapie ; 85 % des patients étaient en rémission clinique au moment de l’arrêt de l’immunosuppresseur. L’arrêt de l’immunosuppresseur n’était pas associé à un risque plus élevé de perte de réponse (HR = 1,08 ; IC95 : 0,72-1,61), néanmoins il existait un risque plus élevé de développer des anticorps anti-TNF (HR = 2,14 ; IC95 : 1,17-3,94). La rémission clinique au moment de l’arrêt de l’immunosuppresseur était associée à une diminution du risque de perte de réponse (HR = 0,48 ; IC95 : 0,25-0,93). Une durée plus importante de combothérapie avant l’arrêt de l’immunosuppresseur était associée à une diminution du risque de développer des anticorps anti-TNF (HR = 0,54 ; IC95 : 0,32-0,91).
En conclusion, dans cette étude, l’arrêt de l’immunosuppresseur en cas de combothérapie n’était pas associé à un risque plus important de perte de réponse ; néanmoins une augmentation du risque de développer des anticorps anti-TNF était décrite.