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Déficit profond en GH, quelles conséquences sur l’appétit ?

D'après Oliveira-santos A et al., abstr. P437, actualisé

La ghréline est un puissant stimulant de la sécrétion de GH, qui diminue la sécrétion d’insuline et stimule la faim. Les patients ayant un déficit profond en GH, secondaire à des mutations du récepteur du GHRH (GHRH Rc), non traités par hormone de croissance, sont un modèle in vivo pour tester le rôle de la GH dans le métabolisme énergétique. Les équipes brésilienne (université d'Aracaju) et américaine (Baltimore) ont analysé la réponse glucidique de l’insuline et de la ghréline à l’ingestion d’un repas test chez 20 sujets porteurs de mutations du GHRH Rc et ayant un déficit profond en GH, et chez 20 sujets contrôles. La cohorte GHRH Rc avait évidemment une taille, un poids et un taux de glucose à jeun inférieurs à ceux de la cohorte témoin. Les sujets GHRH Rc montrent une sécrétion de GLP-1 augmentée, une sécrétion de ghréline inférieure et une sensation de faim nettement diminuée par rapport aux sujets contrôles en réponse à l’ingestion alimentaire. 

Ce profil métabolique est favorable chez les sujets GHRH Rc, permettant une adaptation à l’environnement et, probablement, une contribution à la longévité observée chez ces patients.